E n pleine semaine européenne du développement durable et en parallèle de nos engagements RSE, nous nous sommes interrogés si, en tant que créateurs de contenu, nous ne participions pas au phénomène d’infobésité.

Infobésité, de quoi parle-t-on ?

D’un point de vue de la syntaxe, l’infobésité est un mot-valise et plus précisément la contraction des mots “information” et “obésité”. Nous comprenons donc facilement de quoi il en retourne : un nombre impressionnant de contenus, un excès d’informations. On parle aussi de surcharge informationnelle.

Avec la multiplication des canaux de communication, qu’il s’agisse de chaîne TV ou radio mais aussi et surtout du web et des réseaux sociaux où chaque personne et chaque organisation peut créer ses propres contenus, la création d’informations se démultiplie à un rythme exponentiel. Au 1er janvier 2024, il existait 1.98 milliards de sites internet et en 2021, 800 000 nouveaux sites étaient recensés chaque jour. Et ces données n’incluent pas le nombre de pages créées sur ces sites ou d’articles publiés. Clairement vertigineux !

Si ce phénomène n’est pas synonyme de mauvaise chose, il pose tout de même un certain nombre d’enjeux et nous amène, nous les communicants, à réfléchir. Quelle est notre part de responsabilité dans cette immensité de contenus disponibles  ?

La création de contenu,  la valeur ajoutée des communicants

Créer du contenu est l’une des forces des communicants et pour laquelle les organisations les sollicitent. 

En effet, dans le cadre des stratégies de communication que nous mettons en oeuvre, la création de contenu est un maillon essentiel. Parmi ces contenus, citons, entre autres, les communiqués de presse, les tribunes libres (ou paroles d’expert), les livres blancs, les articles de blogs, les propositions de posts pour les réseaux sociaux, etc.

Ce sont tout autant d’informations qui sont disponibles pour les cibles de nos clients et qui impactent notre environnement

C’est pourquoi, et cela est l’une des pierres angulaires de notre charte RSE, nous nous attachons à ce que les contenus que nous produisons aient du sens.

L’infobésité non, l’information à valeur ajoutée oui !

En tant que communicants et, encore plus, en tant que prestataires d’organisation, il peut être facile, pour les agences, de produire des quantités phénoménales de contenus afin de satisfaire les clients. 

Mais chez Quatrième Jour, nous ne créons pas de contenu pour créer du contenu. Chaque sujet et chaque format pour les développer sont réfléchis de sorte à ce qu’ils présentent un réel intérêt pour les cibles à qui ils sont destinés. Parce que nous avons la volonté d’être une agence de relations presse éthique, nous sommes convaincus que notre rôle est de permettre à nos clients, au travers de leurs contenus, d’impacter leur audience, d’apporter des visions, des éléments nouveaux, faire des pas de côté mais en aucun cas d’inonder le web, les réseaux et les journalistes, et finalement aussi d’augmenter son empreinte numérique environnementale, d’informations peu intéressantes.