Forte d’une expérience de près de 30 ans en communication, Rachel Murray, consultante au sein de notre bureau de Londres, s’est interrogée sur l'évolution de la relation RP/journalistes.
Nous avons suivi le webinar CISION sur les attentes des journalistes vis-à-vis des communicants. Voici ce que nous avons appris.
Récemment, Cision a publié « 2023 : State of the Media », un livre blanc décryptant les relations entre les journalistes et les communicants.
Analyse de la relation (souvent compliquée) entre journalistes et attachés de presse, et comment l'application de certaines théories de la psychologie pourrait aider tout le monde.
Des solutions IA existaient déjà pour les RP. La différence aujourd’hui est que ce panel s’est largement étendu, et de très nombreux outils IA sont facilement, voire même gratuitement, disponibles.
Qui dit nouvelle année, dit prédictions ! Nous n’avons pas dérogé à la règle et faisons le point sur les tendances 2025 en matière de communication et qu’il ne faudra surtout pas négliger !
Qu’il s’agisse du Consumer Electronics Show ou de tout autre évènement, comment une entreprise peut-elle se démarquer et capter l’attention des journalistes ?
Christelle Robin Velut vous partage 5 conseils pour réussir vos interviews avec la presse.
L'un des plus grands challenges pour les entreprises qui se lancent dans un nouveau territoire est d'avoir une proposition claire qui s'adresse à ce nouveau marché régional.
Quelques informations clés retenues lors du webinar Onclusive x Syndicat du Conseil en Relations Publics sur les nouveaux relais d'influence.
I l y a quelques jours, dans le cadre des Ateliers Métiers Praxis, Onclusive (qui propose aux communicants des services de veille média) en partenariat avec le Syndicat du Conseil en Relations Publics, organisait un webinar sur le sujet des nouveaux relais d’influence. Celui-ci est librement disponible sur YouTube.
Aujourd’hui dans les RP, l’influence a une place très particulière. En tant que consultants, nous ne nous adressons pas seulement aux journalistes mais aussi à toutes personnes pouvant faire autorité dans son domaine de prédilection, qu’il s’agisse d’experts métier ou de personnes suivies sur les réseaux sociaux pour les contenus qu’elles partagent.
Interpelés par le titre accrocheur de ce webinar, nous y avons donc porté toute notre attention ! Et voici les principaux éléments que nous en avons retenu :
La vidéo, type de contenu actuellement le plus consommé.
Les réseaux sociaux majoritairement utilisés sont ceux axés sur la vidéo (étude Reuters Institute). Sur ces réseaux – Instagram, TikTok, Youtube – les médias traditionnels ont du mal à retenir l’attention contrairement aux créateurs de contenus. A noter cependant que la tendance s’inverse sur Twitter et Facebook.
Les comptes influenceurs, privilégiés aux comptes des médias traditionnels pour accéder à l’information.
Les comptes les plus suivis pour s’informer (spontanément cités par le panel mentionné lors du webinar) en France sont pour les médias “traditionnels” : Brut, Le Monde, Médiapart, BFM TV et Le Parisien. En ce qui concerne les méd alternatifs, éditorialistes et les créateurs de contenus, Hugo Décrypte, Pascal Praud, Hugo Clément et Salomé Saqué arrivent en premières positions.
De plus en plus, les Français préfèrent s’informer auprès des médias alternatifs, les éditorialistes, les politiques, les influenceurs et les streamers spécialisés dans une thématique. La raison : la proximité et l’incarnation, le ton moins anxiogène, la vulgarisation de sujets ou encore des sujets moins traités par les médias. A noter également que les algorithmes des médias sociaux privilégient davantage ce type de compte que des comptes de médias.
L’enjeu de la fiabilité de l’information
Comme l’ont indiqué les experts du webinar, cette tendance à privilégier des influenceurs soulève un enjeu, celui de la fiabilité des informations diffusées. En effet, nombre de ceux-ci ne sont pas journalistes et ne sont donc pas tenus à une objectivité, d’autant plus qu’ils sont rémunérés par des marques. Ils peuvent également, faute de formation adéquate, diffuser, malgré eux, de fausses informations.
C’est pourquoi le Syndicat du Conseil en Relations Publics a mis en place toute une série d’outils aux services des agences mais aussi des influenceurs pour travailler main dans la main de manière la plus éthique et transparente possible notamment au travers d’un e-label AFNOR “Agence Conseil en Influence Responsable”, une Charte de la Relation Influenceurs ou encore un Référentiel de la mesure de l’influence.
Il a également été expliqué dans le webinar que la tendance aujourd’hui n’est plus de sollicité quelques influenceurs mais plutôt d’en mobiliser un certain nombre pour une campagne spécifique. Ils seront alors chargés de produire des contenus informationnels et/ou divertissants de sorte à maximiser l’impact de la campagne. De nombreuses entreprises ont d’ailleurs agi de la sorte durant les JO.
La limite à cela réside dans la maîtrise des messages. Et l’agence RP se place ainsi en véritable gardien éditorial en s’assurant que les messages passés par cette pluralité d’influenceurs respectent bien ceux de la marque. Elle peut s’appuyer pour cela sur des outils de social listening, proposés par Onclusive, qui vont lui permettre, entre autres, de monitorer au mieux sa campagne.
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Un immense merci aux Ateliers Métiers Praxis, Sandrine Cormary (Présidente du SCRP ; Directrice générale d’Omnicom PR Group France), Pierre-Hubert Meilhac (Vice president, Head of PR & Influence – Ogilvy ; Administrateur du SCRP) et Christophe Asselin (Senior Insights & Content Specialists – Onclusive) pour ce webinar très instructif !